Lundi 26 mai 2025 à 19h30
À l'occasion de la parution de la BD "La Maison des enfants" aux éditions Plein Vent, l'ECUJE invite Pierre-Roland Saint-Dizier dans le cadre du programme BD à l'ECUJE. Soirée animée par Haïm Musicant

Lundi 26 mai 2025 à 19h30

Lundi 26 mai 2025 à 19h30 dans le cadre de la série BD à l’ECUJE et en partenariat avec les EEIF et l’association Génération Gamzon, Pierre-Roland Saint-Dizier présentera « La Maison des enfants de Moissac » et évoquera avec Haïm Musicant l’incroyable et authentique sauvetage de 500 enfants juifs à Moissac pendant la seconde guerre mondiale. Nous recevrons Francine CICUREL qui partagera avec nous l’histoire de son père, abrité dans la commune de Beuil.

La Maison des enfants est connue pour avoir abrité durant la Seconde Guerre mondiale près de 500 enfants juifs, des bébés comme des adolescents, tous sauvés de la déportation grâce à la complicité active de la population de Moissac et particulièrement des deux maires qui se sont alors succédé à Moissac, Roger Delthil et Louis Moles et des artisans de la ville qui emploient en apprentissage les adolescents de la maison. Elle était dirigée par Shatta et Bouli Simon, un couple d’éclaireurs (scouts) israélites de France. Fin novembre 1943, devant l’intensification des rafles allemandes, la maison est dissoute mais tous les enfants trouvent un refuge, souvent dans les familles ou les écoles religieuses alentour ou parviennent à fuir la France occupée.

Certains des enfants et des jeunes animateurs de la maison de Moissac sont devenus célèbres, tels l’auteur et homme de théâtre Jean-Claude Grumberg, alors âgé de trois ans, le mime Marceau, jeune homme qui fait rire les enfants, Georges Lévitte qui enseigne l’hébreu et le judaïsme ou Gabriel Cohn-Bendit. Serge Klarsfeld y passe 5 semaines en 1940.

La Maison de enfants est une bande dessinée publiée par les éditions PLEIN VENT. Créées en 2020, les éditions Plein Vent proposent des bandes dessinées et ouvrages de littérature jeunesse pour toute la famille. Faisant partie du Groupe Elidia (Éditions du Rocher, Desclée de Brouwer, Éditions Artège), les éditions Plein Vent souhaitent développer le goût de la lecture chez les enfants, aiguiser leur curiosité et les aider à connaître l’Histoire.

à propos de BD à l'ECUJE

BD à l’ECUJE est un cycle de rendez-vous dédiés à la bande-dessinée.

À la croisée de la littérature et des arts visuels, le 9ème art s’adresse aux jeunes lecteurs comme aux adultes et aborde tous les champs narratifs possibles, de la fiction au documentaire. A l’ECUJE, nous ne pouvions ignorer l’un des genres littéraires majeurs de l’édition en France et dans le monde.

Avec ce programme conçu et animé par Léa Stanislas et Haïm Musicant, l’ECUJE se propose d’explorer ce formidable moyen d’expression culturelle via des rencontres, des ateliers et des débats, et bien sûr, le prisme de la culture juive sera mis à l’honneur.

Fidèle à notre vocation de promouvoir les cultures juives dans toute leur diversité, BD à l’ECUJE s’intègre parfaitement à nos autres programmes, déjà riche d’actions éducatives et artistiques, et pourra se combiner à des ateliers d’écriture et de dessins.

Nous vous invitons à vous joindre à cette aventure captivante !

Retrouvez toutes les informations sur BD à l’ECUJE sur www.ecuje.fr

A propos de Pierre-Roland Saint-Dizier

Pierre-Roland Saint-Dizier, journaliste, et directeur des publications de la Ville d’Albi. Il est scénariste de BD depuis une quinzaine d’années (Le Seigneur des sables, Au royaume des étoiles, Le compagnon du vent, Rêve de gosses, Le Signal de l’Océan, Le Dernier refuge,Les adieux du rhinocéros, Guerlain, Liberty Bessie…). Son dernier ouvrage, Je  n’ai pas oublié… Histoires de la Shoah par balles, est paru en 2024 aux Editions du Rocher.    

Francine Cicurel : un hommage aux Justes et au village de Beuil

Francine Cicurel viendra témoigner de l’histoire bouleversante du village de Beuil, où la solidarité a pris tout son sens : pendant la Seconde Guerre mondiale, dix familles juives y ont été abritées et protégées grâce au courage des habitants. Aujourd’hui la commune de Beuil est dans le réseau  » villes et villages des Justes ». Un récit vibrant d’humanité à découvrir lors de notre soirée exceptionnelle.

Pierre-Roland Saint-Dizier
Francine Cicurel

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En partenariat avec :
LOCALISATION
  • 119 rue La Fayette Paris 10
  • Bus : lignes 26, 38, 43, 45, 54, 91
  • Velib’ : Marché Saint-Quentin – Gare du Nord
  • Garage d’Abbeville – Indigo Paris Franz Liszt
Interview de Chantal Lireau Petite-fille des Justes
Chantal Lireau 
Avant de nous retrouver le 26 mai nous vous proposons cette interview, réalisée par Béatrice Strouf, de madame Chantal Lireau Petite-fille des Justes de Touraine. Chantal Lireau fait vivre l’héritage de ses grands-parents, qui ont incarné le courage face à la barbarie. Son témoignage, exceptionnel, vous est proposé en attendant de nous retrouver lors de la soirée BD à l’ECUJE :
 
Que ressent-on quand on reçoit la médaille des justes pour ses aïeux ?
J’ai ressenti beaucoup d’émotion, de fierté pour Mes grands parents, en particulier Maman Pierre qui fut ma grand mère (épouse en 2ème noce de Lireau Honoré mon grand père). C’était un très grand honneur de recevoir à titre posthume cette médaille qui leur est décernée. 
 
Comment avez-vous transmis cette histoire à la jeune génération de votre famille ?
Notre rôle principal, notre devoir de transmettre aux nouvelles générations. Lors des cérémonies , le  sauvetage des deux fillettes cachées par Maman Pierre est raconté. Dernièrement, lors du dévoilement de la plaque commémorative posée sur l’ancien hôtel restaurant de Maman Pierre, le récit a été narré devant les officiels présents et la population du village ainsi que la participation des enfants de l’école.
 
Qu’auriez-vous aimez dire à vos grands-parents au sujet de cette médaille qui leur a été décernée après leur décès ?
Maman Pierre a risqué sa vie en sauvant les deux fillettes. Pour elle, aucune hésitation, c’est son cœur qui a parlé instinctivement et il fallait à tout prix sauver, protéger ces deux petites qu’on lui a confié. Aurais je agis de la même manière dans ce contexte de guerre antisémite, d’horreur ?
 
Quel avenir pour cette médaille ?
L’avenir de la Médaille ? Je la garde précieusement chez moi, je la regarde régulièrement en pensant à maman Pierre. Plus tard, je l’a confierai à ma fille avec toutes les recommandations  qui s’imposent ou bien ?
 
En conclusion :
Cette reconnaissance mémorable de la part de Béatrice et de Fanny est immense. Elles ont cherché regroupé des témoignages, des photos, un travail de longue haleine afin de constituer un dossier solide pour l’approbation du Comité Yad  Vashem à Jérusalem.
Merci beaucoup. Que notre amitié perdure.
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