Mercredi 17 juin 2026 à 20h
Sarah Maïer, piano
Concert Impromptu
Depuis sa création en 1991, Le Concert impromptu a joué dans plus de 100 villes, dans plus de 50 pays différents, de Tunis à Brazzaville, de Jakarta à Shunde. Dans cet album, l’ensemble partage quelques extraits enregistrés sur le vif des 10 dernières années d’un tour du monde passionnant. À la rencontre d’artistes de toutes esthétiques et de toute origine, la fusion entre musiques savantes, musiques populaires et improvisations jalonnent l’écoute. Véritable message humaniste, Terre Impromptue place la musique comme vecteur essentiel d’un monde pacifié.
Le Concert impromptu est le quintette présent depuis 1991 sur les scènes nationales et internationales, de Paris à Johannesburg, de Vienne à Jakarta. Vivant “une vraie passion pour la musique” (Le Monde), toujours ”décalé et pétillant” (Télérama), l’ensemble époussette le concert classique et invente ses Cross-Opéras, spectacles transdisciplinaires. Une discographie d’une trentaine d’opus et des partenariats inattendus témoignent de la curiosité et de l’ouverture du Concert impromptu.
Le programme de ce concert met en lumière deux chefs-d’œuvre pour piano et instruments à vent, issus de contextes historiques et esthétiques distincts, mais réunis par une même exigence d’équilibre et de raffinement dans l’écriture chambriste. D’un côté, l’élégance classique de Mozart ; de l’autre, la richesse romantique d’un compositeur méconnu : Ludwig Thuille.
Un dialogue à travers les siècles… Si Mozart offre une perfection classique dans l’équilibre des voix et l’expressivité, Thuille prolonge cette tradition avec la densité et les élans lyriques du romantisme tardif. L’un invente une forme, l’autre en explore toutes les possibilités. Deux œuvres singulières, écrites à plus d’un siècle d’écart, mais qui révèlent toutes deux l’inépuisable richesse du dialogue entre piano et vents.
Wolfgang Amadeus Mozart (1756–1791)
Quintette pour piano et vents en mi bémol majeur, K. 452
Composé en 1784, ce quintette – seul du genre dans l’œuvre de Mozart – fut considéré par lui-même comme l’un de ses chefs-d’œuvre : « Le meilleur que j’aie jamais écrit », confie-t-il dans une lettre à son père. Pensé comme un concerto de chambre, il unit avec une grâce incomparable le piano au hautbois, à la clarinette, au cor et au basson, dans un dialogue d’une clarté et d’une souplesse exemplaires.
L’œuvre s’ouvre sur une introduction majestueuse (Largo), suivie d’un Allegro foisonnant en idées thématiques. Le Larghetto, d’une rare intensité poétique, révèle toute la subtilité harmonique de Mozart et l’art du dialogue instrumental. Enfin, le Rondo final, tout en légèreté et en invention, mêle grâce, humour et virtuosité.
Ludwig Thuille (1861–1907)
Sextuor pour piano et vents, op. 6
Contemporain de Mahler et ami d’enfance de Richard Strauss, Ludwig Thuille fut un pilier de l’École de Munich. Professeur respecté et pédagogue influent, il laisse une œuvre marquée par un romantisme noble et structuré. Son Sextuor, composé entre 1885 et 1887, demeure sa pièce de musique de chambre la plus célèbre.
Dès sa création, l’œuvre fut saluée, notamment par Richard Strauss, qui encouragea Thuille à la présenter au prestigieux concours Beethoven de Vienne. Structurée en quatre mouvements, la pièce fait entendre des combinaisons instrumentales riches et subtiles : du premier mouvement (Allegro moderato), construit autour d’un solo de cor héroïque et serein, au Larghetto noble et méditatif, en passant par une Gavotte fantasque et un final Vivace enjoué, le Sextuor témoigne d’un art accompli de la couleur, du lyrisme et de la forme.
Sarah Maïer est pianiste, pédagogue et coach spécialisée dans l’accompagnement des musiciens. Sa sensibilité musicale s’épanouit aussi bien dans le répertoire soliste que dans la musique de chambre, domaines qu’elle explore avec une grande liberté artistique.
Diplômée d’un Master of Arts de la Haute École de Musique de Genève, puis d’un Postgraduate Diploma de la Guildhall School of Music and Drama de Londres, elle nourrit son jeu pianistique d’une curiosité profonde pour tous les langages musicaux. Formée au clavicorde et au pianoforte auprès d’Andreas Staier, elle se passionne autant pour les instruments anciens que pour les esthétiques contemporaines, travaillant régulièrement aux côtés de compositeurs vivants.
C’est au fil de son parcours de musicienne et d’enseignante que Sarah s’ouvre au champ du développement personnel, convaincue que le mental est un levier essentiel dans l’épanouissement artistique. Devenue coach praticien senior et Maître Praticien en hypnose Ericksonienne, elle accompagne aujourd’hui de nombreux musiciens, après avoir exercé à la Clinique du Musicien et de la Performance à Paris et collaboré avec La Lettre du Musicien dans la chronique « Regard du coach ».
Elle œuvre désormais au sein de Musique en forme, structure dédiée au bien-être des artistes, et intervient régulièrement dans les conservatoires supérieurs et pôles santé (CRR de Paris, Saint-Maur-des-Fossés, Versailles, CNSMD de Lyon…). Son expertise l’amène à être invitée en France et à l’international (Folle Journée de Nantes, Suisse, Belgique, Canada), pour animer conférences, formations et podcasts autour de l’anxiété de performance et de la santé du musicien.
En septembre 2023, elle fonde et assure la direction artistique de « Classique à l’ECUJE », un projet pensé comme un espace de dialogue entre artistes et public, alliant exigence musicale et approche humaine.
Passionnée par la transmission, elle enseigne aujourd’hui au CRD de Fresnes et coordonne le Parcours d’Excellence en Interprétation Musicale du CRR de Paris.
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20,00€ – 50,00€
- Ouverture des portes à 19h
- Début du concert à 20h
- ECUJE, 119 rue La Fayette 75010 Paris
- Bus : lignes 26, 38, 43, 45, 54, 91
- Garage d'Abbeville - Indigo Paris Franz Liszt
- Velib' : Marché Saint-Quentin - Gare du Nord
- Infos : +33 (0)1 53 20 52 52 - infos@ecuje.fr
- Billetterie en ligne : https://www.ecuje.fr/classique-a-lecuje/