Mercredi 6 mai 2026 à 20h

Sarah Lancu, violoncelle
David Bismuth, piano

“Mélodies hébraïques”

La beauté et le caractère universel des Mélodies hébraïques nous touchent au cœur !

Le dialogue intime entre le violoncelle et le piano en exalte toute la richesse spirituelle, magnifiant ces chants transmis à travers les siècles.

Au programme, un florilège d’airs d’une grande diversité : certains puisent dans la liturgie, tels le célèbre Kaddish de Maurice Ravel ou le Kol Nidrei de Max Bruch ; d’autres s’inspirent du folklore d’Europe de l’Est, des chants klezmer et hassidiques, des mélodies judéo-espagnoles issues des traditions sépharades, Mélodies Yiddishes entrées dans la mémoire collective comme A Yiddishe Mame… Musiques de prière ou de fête, de recueillement ou de danse, elles unissent les êtres autour d’une émotion partagée.

Mais ces mélodies sont aussi porteuses de résistance. Elles témoignent de la force d’un peuple face à l’oppression, à l’image de l’œuvre de Chostakovitch, qui fit de la musique un moyen d’affirmation et de révolte. Comment ne pas être bouleversé par les dernières compositions de musiciens internés, tels Viktor Ullmann (Drei Yiddishe Lieder, 1943) ou Gideon Klein (Lullaby, 1943), qui, avant leur déportation, choisirent d’écrire des mélodies juives comme un ultime acte d’identité et d’espérance, un testament légué aux générations futures.

LE PROGRAMME

Leo Zeitlin (1884-1930)

• Eli Zion

Lazare Saminski (1882-1959)

• Chasidic Suite/ Chasidic dance/ Meditation/ Hamavdil

Lew Pollack (1895-1946) & Jack Yellen (1892-1991)

• My Yiddishe Momme

Transcription et arrangement pour violoncelle et piano : Sarah lancu et David Bismuth

Jacob Weinberg (1879-1956)

• Ten Jewish songs (n°3, 9, 5)

Transcription pour violoncelle et piano. 

• Hassidic Melody/ The Rabbi’s dance/ In joyous mood

Ernest Bloch (1880-1959)

• From Jewish Life 

• Prière/ Supplication/ Jewish Song

Darius Milhaud (1892-1974)

Six Chants Populaires Hébraiques (n°1, 6)

Transcription pour violoncelle et piano

La Séparation/ Chant Hassidique

Maurice Ravel (1875-1937)

• Kaddisch

Transcription pour violoncelle et piano

Viktor Ullmann (1898-1944)

• Drei Jiddische lieder

Transcription pour violoncelle et piano

Berjoskel/ Margarithelech/ Mejdel in die Johren

Vladimir Dyck (1882-1943)

• Légende Hébraïque 

Joaquin Nin-Culmell (1908-2004)

• Seis Canciones populares sefardies (n°6, 1)

Transcription pour violoncelle et piano

• Secretos quero descuvrir/ Yo boli de foja en foja

Dimitri Chostakovitch (1906-1975)

• De la poésie populaire juive (n°9, 7)

Transcription pour violoncelle et piano

• The Good Life/ Song of Misery

Max Bruch (1838-1920)

• Kol Nidrei

 

BIOGRAPHIES

DAVID BISMUTH

Né le 10 janvier 1975 à Nice, David Bismuth est un pianiste français reconnu pour la clarté de son jeu, la finesse de son expression et son goût prononcé pour la musique française ainsi que pour les transcriptions et les répertoires peu explorés.
Après des études au Conservatoire de Nice (dans la classe de Catherine Collard) puis au Conservatoire national supérieur de musique de Paris (avec Brigitte Engerer et Gabriel Tacchino), il se perfectionne auprès de Monique Deschaussées qui l’a profondément marqué. Sa rencontre, dans les années 2000, avec la pianiste Maria João Pires a été déterminante : les deux artistes ont depuis eu l’occasion de se produire à quatre mains et à deux pianos, notamment avec l’Orchestre de Paris dans le Concerto à deux pianos de Mozart.

Ces dernières saisons, il a fait ses débuts au Carnegie Hall de New York (récital de musique française en 2022), joué le Concerto n° 21 de Mozart au Théâtre des Champs-Élysées à Paris (2021) et célébré en 2020 le 250ᵉ anniversaire de la naissance de Beethoven, notamment à la Philharmonie de Paris (Concerto n° 1), à la Salle Gaveau (Concerto n° 4), à la Folle Journée de Nantes ainsi qu’avec les Solistes de l’Orchestre de Monte-Carlo. Il s’est produit avec l’Orchestre de Paris (Salle Pleyel), l’Orchestre National de France (Théâtre du Châtelet), l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, les Solistes de Moscou (Tchaïkovski Concert Hall), ainsi qu’aux côtés de l’Orchestre National de Cannes. Il participe régulièrement aux festivals La Roque d’Anthéron, Radio France Occitanie, Piano aux Jacobins, La Folle Journée (Nantes et Varsovie), L’Esprit du Piano (Bordeaux), Menton, Gstaad Menuhin Festival, Palazzetto Bru Zane (Venise) ou encore Flagey Piano Days (Bruxelles).
Sa discographie témoigne de l’éclectisme de ses choix et de sa volonté d’explorer aussi bien les grands cycles (Bach, Beethoven, Rachmaninov) que des relectures personnelles de la tradition pianistique ou de la musique de chambre.

Discographie

  • César Franck / Gabriel Fauré – Œuvres pour piano (AmeSon, 2004)
  • Paul Dukas / Claude Debussy – Sonate / Suites pour piano, Bergamasque, Arabesque n° 1 (AmeSon, 2006)
  • J. S. Bach : B.A.C.H.hianas & Transcriptions (AmeSon, 2009)
  • Rachmaninov – Saint-Saëns (AmeSon, 2010)
  • Bach : Père et fils (AmeSon, 2014)
  • Beethoven et ses maîtres (AmeSon, 2017)
  • Paris 1900 – Sonates de Fauré, Pierné, Saint-Saëns avec la violoniste Geneviève Laurenceau (Naïve, 2017)
  • Mélodies hébraïques, vol. 1 & 2 (Arr. for Cello & Piano) – avec Sarah Iancu, (IEMJ, 2016, 2021)
  • Mozart Akademie – avec le Trio Goldberg (AmeSon, 2023)

 

SARAH IANCU

Sarah Iancu débute ses études musicales au Conservatoire de Montpellier auprès d’André Fabre. Très tôt remarquée pour la maturité de son jeu et la chaleur de son timbre, elle est admise au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Roland Pidoux, où elle obtient un Premier Prix de violoncelle à l’unanimité ainsi qu’un Premier Prix de musique de chambre dans la classe d’Alain Meunier. Elle poursuit ensuite sa formation auprès du grand pédagogue catalan Lluis Claret, dont l’enseignement approfondit encore sa recherche d’expressivité et d’équilibre sonore.

Lauréate du Concours international Rostropovitch (Prix du Fonds Instrumental Français, 1997), elle remporte également le Premier Prix Valentino Bucchi à Rome et celui du Tournoi de musique à Bari, ainsi que le Prix des Jeunesses Musicales Romania à Bucarest. Le magazine Le Monde de la musique la distingue alors parmi « les meilleures violoncellistes de sa génération ».
Nommée violoncelle solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse en 2002, Sarah Iancu y mène depuis une brillante carrière, sous la direction de chefs tels que Michel Plasson, Tugan Sokhiev, Kazushi Ono ou Cristian Măcelaru. En soliste, elle se produit avec l’Orchestre National de la Radio Roumaine et avec l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, tout en étant régulièrement invitée dans les grands festivals, notamment celui de Radio France Occitanie Montpellier.

Chambriste passionnée, elle collabore avec de nombreux partenaires, parmi lesquels le pianiste David Bismuth, avec qui elle a enregistré deux albums intitulés Mélodies hébraïques (IEMJ, 2016 et 2021), dédiés à la redécouverte et à la transmission du répertoire juif traditionnel et liturgique.
Sarah Iancu enseigne le violoncelle à l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse, où elle forme une nouvelle génération d’interprètes alliant exigence technique et engagement artistique.

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