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Dimanche 15 janvier 2023 à 18h30 à la Salle Rossini, Mairie du 9ème, 6 rue Drouot, Paris 75009
Un concert exceptionnel et inédit avec Françoise ATLAN, Caroline CASADESUS et Taha ALAMI accompagnés de Nidhal Jaoua (Qanun) et Colin Heller (Mandole et Nickelarpa).
Direction artistique : François Atlan
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Un concert exceptionnel porteur d’un message de paix et de fraternité dans un dialogue musical pluriel.
Françoise Atlan, Caroline Casadesus et Taha Alami, vont nous « en-chanter » en ce début d’année, à travers un répertoire célébrant la convivialité et la mise en lumière de « l’autre » qui est en chacun de nous, célébrant les identités multiples que le Maroc sait si bien raconter et faire vivre.
Personne n’a oublié le concert du 19 mars 2019 devant le Roi du Maroc et Le Pape François, et en particulier le final « Avé Maria » de Caccini interprété par ces 3 immenses chanteurs des 3 confessions monothéistes : un moment de grâce pure retransmis en direct par de nombreuses chaînes télévisées, visionné et partagé des millions de fois sur YouTube et les réseaux sociaux dans le monde entier en quelques jours.
Pour cette soirée d’inauguration du Festival Confluences, chacun des artistes se produira tour à tour, dans son répertoire de prédilection (Chants judéo -marocains pour Françoise Atlan, airs lyriques pour Caroline Casadesus, et chants soufis du Maroc pour Taha Alami) pour se retrouver ensemble en dernière partie, dans une célébration toute en joie, délicatesse et spiritualité .
Ils seront accompagnés par les talentueux Nidhal Jaoua au Qanun, et Colin Heller au Mandole et à la Nickelarpa.
Invitée des scènes majeures internationales telles que le Carnegie Hall à New York, le Festival International de Mexico, le Théatre de la Monnaie de Bruxelles, le Festival des Musiques sacrées de Fès ou encore le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence, la chanteuse Françoise Atlan a enregistré plusieurs disques primés par la critique – Diapason d’Or, Choc du Monde de La Musique, FFFF Télérama, Grand prix de l’Académie Charles Cros…
Artiste à la double culture, dotée d’une expression vocale, d’un style et d’une technique unique en son genre, ses racines séfarades et judéo-berbères l’ont amenée tout naturellement à se passionner pour le patrimoine vocal méditerranéen, en particulier les traditions judéo-espagnole, arabo-andalouse et judéo-arabe, tout en poursuivant sa carrière de chanteuse lyrique. Après avoir obtenu ses Prix de Piano et Musique de Chambre du Conservatoire d’Aix -en-Provence, elle est Lauréate du Prix Villa Medicis Hors Les Murs pour le collectage de la tradition musicale et poétique de la ville de Fès.
En 2019, elle se produit devant Sa Majesté Le Roi du Maroc Mohammed VI et le Pape François, événement à la suite duquel le Roi du Maroc la gratifiera de la nationalité marocaine par Décret Royal.
“Ces mélodies au contour à la fois extatique et sensuel sont ici rendues avec chaleur et pureté grâce au talent lumineux dont, à l’évidence, la nature a doté Françoise Atlan…” (le Monde de la Musique, Laurent Aubert).
“Un son d une évidence saisissante, frais et brûlant, touchant au but, touchant au cœur. A l’héritage reçu, Françoise Atlan associe une sensibilité et une voix hors du commun” (Diapason, François Picard).
“ Ms. Atlan’s vocal style was a matter of combinations. Instead of following current theories that medieval vocal production may have been earthier than modern singing, and perhaps a bit reedy, Ms. Atlan produced the lustrous, velvety soprano tone that today’s audiences admire.
In a way, she offered the best of both worlds : complete fluidity in the music’s exotically winding, intricately melismatic lines, along with an entirely contemporary suppleness in both phrasing and dynamics” (New-York Times, Allan Kozzin)
A propos de Caroline CASADESUS
Née dans une famille d’artistes, Caroline Casadesus se tourne vers le chant après des études d’histoire. Elle reçoit aujourd’hui les conseils d’Yva Barthélémy.
Avec un large répertoire lyrique, la soprano se produit régulièrement en récital avec notamment Bruno Rigutto au piano, dans des œuvres de Brahms, Schumann, Mahler, Poulenc, Chausson ou Ropartz et interprète aussi les grands airs d’opéra de Mozart, Verdi, Puccini…
Avec différentes formations symphoniques, elle chante l’oratorio (les requiem de Verdi, Brahms, Mozart, Fauré…), elle tourne en Europe, en Russie, aux Etats-Unis avec les Quatre derniers lieder de Strauss, les Wesendonck lieder de Wagner, les Bachianas Brasileiras de Villa-Lobos, les grands airs du répertoire lyrique, mais interprète aussi les compositeurs contemporains comme Dominique Probst, Dominique Préchez, Xavier Goulard, et Didier Lockwood.
Elle débute une riche collaboration avec le violoniste de jazz. Ils se produisent régulièrement en concert ensembles notamment dans le spectacle Omkara (avec le danseur indien Raghunath Manet), en trio avec Dimitri Naïditch au piano, dans un répertoire allant du classique au jazz en passant par la création originale.
Avec la comédienne Catherine Chevallier, elle crée « Bella Donna », spectacle rassemblant art lyrique, danse, comédie et musique improvisée.
Pour le disque, elle interprète Béryl (B.O. du film les enfants de la pluie chez MK2 Music), musique originale de Didier Lockwood.
En mai 2004, salué par la critique, son disque « Hypnoses » sort chez Universal Classics. Les 13 mélodies symphoniques composées sur mesure par Didier Lockwood, explorent les tourments amoureux d’une femme, sur des poèmes de René Char, de Louis Aragon, de Georges Pérec, mais aussi du compositeur.
En 2005 elle enregistre « Passion à visage d’homme » de Dominique Prechez qui sort chez Ames (distribué par Harmonia Mundi). .
Avec Didier Lockwood et Dimitri Naïditch, elle s’installe au théâtre Pépinière-Opéra à Paris, du 25 mai au 30 juin 2005, puis à la Gaîté Montparnasse d’octobre à décembre 2005 dans un spectacle explosif, « le Jazz et la Diva », mis en scène par Alain Sachs, qui raconte avec humour la rencontre surprenante entre le violoniste de jazz et la chanteuse classique et la cohabitation apparemment improbable de leurs deux univers musicaux !
Salué par une presse unanime, ce spectacle est nommé aux victoires de la musique 2006, et remporte le Molière 2006 du spectacle musical, il est repris au Théâtre Tristan-Bernard de novembre 2006 à janvier 2007, puis en tournée nationale et internationale.
Le disque du spectacle sort chez Ames, en 2006. Il remporte le prix de l’Académie Lyrique.
Pour France 2, elle interprète le rôle d’Esther dans “ Le Sanglot des Anges “, film réalisé par Jacques Otmezguine ; elle y incarne une diva des années 60 aux côtés d’artistes prestigieux comme Ruggero Raimondi, Ludmila Mikaël, Marthe Keller…
Ce chemin atypique lui autorise les plus belles rencontres musicales. Caroline Casadesus se produit en concert avec ses fils Thomas Enhco (pianist, violoniste et compositeur) et David Enhco, (trompettiste et compositeur), jeunes virtuoses du classique et du jazz.
Confortés par le Molière du premier spectacle, Caroline Casadesus et Didier Lockwood créent “Le Jazz et la Diva Opus 2″, accompagnés de David et Thomas Enhco à la Gaîté Montparnasse pendant plus de 130 représentations, devant 40 000 spectateurs, d’octobre 2008 à avril 2009 puis ils partent en tournée pour plus de 70 représentations et 60 000 spectateurs pendant la saison 2009-2010.
Le spectacle est nommé aux “Globes de Cristal 2010”. Le disque du deuxième opus sort en 2008 chez Ames.
En 2010 elle enregistre la messe crossover de Pierre Gérard Verny, pour soprano et choeur de femmes.
En 2011 le Trio Casadesus-Enhco part en tournée en Syrie et en Jordanie. La même année, Caroline Casadesus chante sous la direction de Jacques Attali avec l’Orchestre Universitaire de Grenoble. Elle chante les Quatre derniers lieder de Strauss et la Mort d’Isolde de Waner avec l’Orchestre National de Lille sous la direction de Jean Claude Casadesus (qu’elle retrouvera en février 2013 pour la Voix Humaine de Poulenc).
En 2012 elle sera Marie de l’Enfance du Christ de Berlioz sous la direction de Laurent Petitgirard avec l’Orchestre Colonne. Elle chante régulièrement sous la diection de Martin Barral à Paris et en région parisienne, les requiem de Brahms, Dvorak, les Quatre Derniers Lieder de Strauss.
En 2012 elle chante et enregistre Noémi dans Ruth de César Frank, avec l’Orchestre Symphonique du Campus d’Orsay.
Elle sera artiste en résidence trois ans pour la ville de Saint Fargeau Ponthierry en Seine et Marne, avec deux spectacles en création, “la Voix Humaine” de Poulenc, “Une Femme Debout” dans les mises en scènes de Juliette Mailhé.
Elle se produit toujours régulièrement en récital, avec Bruno Rigutto, Dimitri Naïdich, et avec le Trio Casadesus-Enhco.
A propos de Taha ALAMI
Taha Alami est natif de Fès, au Maroc. Ce jeune artiste est doté de multiples talents musicaux : chanteur, violoniste, compositeur.. Il est aussi musicologue, spécialisé en musique andalouse marocaine.
Au Maroc, Taha a obtenu plusieurs distinctions en musique : 1er Prix national en violon classique et en solfège, ainsi que plusieurs prix en musique andalouse. En plus du violon traditionnel qu’il maîtrise parfaitement, il pratique également avec aisance d’autres instruments tels que le « Oud/Luth », le piano, sans oublier les percussions. Habitué des festivals nationaux et internationaux, il y interprète les répertoires riches et variés de la musique andalouse traditionnelle, mais également ceux des styles « gharnati » et « chaâbi » algériens, ou encore du « malouf » tunisien…Du haut de ses 20 ans, il dirige plusieurs master class et ateliers de musique orientale en région Lorraine.
En résumé, la richesse des talents et du parcours de ce jeune artiste, engagé pour la conservation et la transmission de ce beau patrimoine musical, en font un ambassadeur. Membre actif au sein de plusieurs associations culturelles, engagées dans la promotion du dialogue interculturel et artistique, comme « Orient’Arts »et « Nouiba », il incarne le parfait trait d’union entre les répertoires du projet musical « nom concert ».
A propos de Nidhal JAOUA
Né le 10 Janvier 1988 , il a commencé ses premières études musicales à l’âge de 7 ans, puis à ses 11 ans, il s’est inscrit au conservatoire national de Tunis. En 2005, il a eu son 1er diplôme de musique arabe et puis le 2 ème diplôme de l’instrument en 2006. Il s’est beaucoup influencé par la musique turque et les nouvelles techniques de Qanun en Turquie. En s’inscrivant à l’Institut supérieur de musique de Tunis, il a pu découvrir le monde du jazz, et a débuté sa carrière instrumentale en faisant des métissages musicaux, et des fusions dans le genre “world music”. En 2008, il a eu son diplôme de conservatoire appelé duel et il est en train de préparer sa maitrise. Il a joué avec plusieurs groupes orientaux et accompagné beaucoup de chanteurs arabes célèbres tels Heni Chaker, Wael Jassar, rami ayech, etc…. Il a participé à quelques master classes de Jazz, notamment au centre culturel méditerranéen du Baron d’Erlanger ( Tunis ) avec des grands Jazzmen belges comme Pierre VAIANA , Pirly ZURSTRASSEN, Alain PIERRE, Barbara WIERNICK, Jean Louis RASSINFOSSE, Geoffroy DEMASURE, Antoine CIRRI, etc … ainsi qu’à Couleurs jazz avec Fawzi Chkili. Il a été en stage avec des grands noms du Qanun turques tels Muslum KARADUMAN, et deux des plus célèbres joueurs du Qanun du monde : Halil KARADUMAN et Gokçel BAKTAGIR. En 2009 et dans le but d’améliorer son niveau musical, il a pris part à un stage de jazz dans le cadre de l’Académie d’Eté de Libramont ( Belgique ) et en musique Turque avec Gokçel BAKTAGIR à Istanbul. En Décembre 2009, Il a participé à une série de concerts en Belgique avec le projet Al Funduq, avec la direction artistique de Pierre VAIANA, un projet réalisé avec le soutien de la fondation méditerranéenne Anna Lindt pour les dialogues des cultures. Actuellement, il est membre du groupe Tunisien Jazzoil, et participe à des émissions télévisées en direct sur la 1ère chaîne tunisienne TV7.
A propos de Colin Heller
Colin Heller commence son apprentissage musical à l’âge de cinq ans par le biais des musiques traditionnelles. Après avoir étudié notamment au Conservatoire Darius Milhaud d’Aix-en-Provence, il est admis en 2018 au CNSMD de Lyon, dans la classe de violon baroque d’Odile Édouard, où il poursuit actuellement un master. Baigné dès l’enfance dans un univers musical très large, il s’initie en autodidacte dès l’âge de neuf ans, et parallèlement à ses études musicales, à divers instruments comme les mandolines, la nyckelharpa, le hardingfele, la guiterne, la citole, la viole d’amour… et acquiert ainsi un solide bagage de musicien multi-instrumentiste. Admis en 2012 au sein de l’Orchestre des Jeunes de la Méditerranée, il participe à plusieurs reprises à la session symphonique, puis à la session de création interculturelle de cet orchestre. Il est également membre des Violons du Rigodon, fanfare ménétrière de 12 violonistes jouant le répertoire traditionnel des violoneux du Dauphiné. Sa curiosité et son intérêt pour les multiples facettes de la musique l’ont amené à collaborer avec de nombreux artistes de différents horizons.
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Gad IBGUI – Directeur
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