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Aux origines du sionisme 1860-1914. Un cours de l’historien Georges Bensoussan à l’Institut Elie Wiesel, en hybride, sur place et via Zoom, à partir du 1er février 2022

Inscrivez-vous au cours de l’historien Georges Bensoussan, Aux origines du sionisme 1860-1914, à partir du 1er février 2022 à 19h dans le cadre des enseignements de l’Institut Élie Wiesel.

Ce cours de référence en cinq séances, se déroulera en hybride, sur place à l’Institut Élie Wiesel et via Zoom, et vous permettra de comprendre les origines du sionisme, au-delà des clichés. En effet, les racines du mouvement national juif plongent dans l’Europe des Lumières et celle des États-nations issus de la Révolution française bien davantage que dans les sources classiques du judaïsme.

Pour l’opinion contemporaine la plus répandue, le sionisme serait une réaction à l’antisémitisme, des pogroms russes à l’affaire Dreyfus. Et la « création » de l’État d’Israël, quant à elle, serait la conséquence indirecte de la Shoah, une sorte de « compensation » offerte aux Juifs par une Europe criminelle. 

C’est sur cette histoire mythifiée que depuis plus de 75 ans se bâtit une succession de légendes. Au-delà de ces clichés, c’est d’un regard historien sur les origines du sionisme dont nous avons besoin, sur ce mouvement national juif, atypique en effet, dont les racines plongent dans l’Europe des Lumières et celle des États-nations issus de la Révolution française bien davantage que dans les sources classiques du judaïsme.

Avant d’être une révolution politique, il s’agit d’une révolution culturelle autour de l’hébreu quand de langue liturgique et vernaculaire, il devient une langue d’enseignement profane et bientôt une langue maternelle. il s’agit du passage concomitant d’une identité juive basée exclusivement sur la Torah à une identité juive basée sur le concept de nation, un mouvement inséparable du processus de sécularisation qui a modifié le regard porté par les sociétés occidentales sur les textes révélés comme le montre Renan en 1863 avec sa Vie de Jésus, un livre qui constitue pour l’Église catholique un coup de tonnerre.

Pour le judaïsme de la foi, l’émergence d’une identité juive sécularisée est un ébranlement de même nature. L’idée nationale juive cristallise avant le premier congrès sioniste (1897) autour d’une tentative de redéfinition de l’identité juive.

Avant d’être l’aspiration à un État des Juifs, ou à un État juif, à l’âge du recul de la foi, le sionisme apparaît d’abord comme la forme enfin trouvée d’un judaïsme pérenne.  C’est sur ces cinquante ans d’histoire (1860-1914) qui sont aussi les années de formation de la modernité intellectuelle du XXe siècle, que nous nous pencherons au cours de ces cinq leçons.

Séance 1, mardi 1er février de 19h-21h : Aux origines intellectuelles du sionisme :  Wissenschatt, Haskalah et presse hébraïque

 – Séance 2, mardi 8 février de 19h-21h :  : Pourquoi Eretz Israël ?  ?

– Séance 3, mardi 15 février de 19h-21h :  : Le moment Herzl (1896-1904)

 – Séance 4, mardi 22 février de 19h-21h :  : Aux origines de l’État-nation : du « schéma colonial » au « travail hébreu »

 – Séances 5, mardi 1er mars de 19h-21h :  : Aux origines du conflit judéo-arabe 1886-1914

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A propos de Georges Bensoussan

Georges Bensoussan est historien. II est l’auteur d’une Histoire de la Shoah (PUF, 1996), d’Une histoire intellectuelle et politique du sionisme (1860-1940) (Fayard, 2002), de Une passion génocidaire : Essai d’histoire culturelle (Mille et une nuits, 2006). Il a dirigé en 2017 l’ouvrage Une France soumise paru chez Albin Michel. Il a également publié Juifs en pays arabes (Tallandier, Poche, 2021) et Un exil français (L’artilleur, 2021).

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