Il y a un an, je ne parlais pas un mot d’hébreu. Ou presque. Mon vocabulaire se limitait à “shalom” et “sababa”, appris au détour d’un voyage ou dans une série israélienne. Je les prononçais avec un accent hésitant, comme on récite quelque chose d’étranger. C’était une langue que j’écoutais, que j’admirais… mais que je n’osais pas vraiment approcher.

Au fond, j’avais ce désir un peu flou, un peu enfoui : pouvoir parler l’hébreu, entrer dans cette culture, cette musique des mots, ce monde si proche et pourtant si lointain. Mais je me disais toujours : ce n’est pas pour moi, c’est trop tard, trop compliqué, trop intimidant.

Et puis un jour, au hasard d’un fil Instagram ou d’un mail que j’ai failli supprimer, je suis tombé sur l’annonce des cours intensifs d’été de l’ECUJE. 4 semaines, 40 heures, tous niveaux, en ligne ou à Paris. Quelque chose a résonné. J’ai lu, relu. Hésité. J’ai fermé la page. Je l’ai rouverte. Et j’ai fini par cliquer.

Ce clic a tout changé. Parce que ce que j’ai trouvé à l’ECUJE, ce n’était pas juste un cours de langue. C’était une porte ouverte. Une pédagogie qui vous prend là où vous êtes, sans jugement. Une classe accueillante, des visages curieux comme le mien. Et surtout, une sensation précieuse que je n’avais pas connue depuis longtemps : celle de grandir, chaque semaine, chaque mot.

Aujourd’hui, je peux dire des phrases simples. Poser des questions. Rire à une blague israélienne sans avoir besoin des sous-titres. Et surtout, je me sens en chemin.

Cette année, j’ai proposé à une amie de se lancer avec moi dans la session de cet été. Elle connait déjà un peu des mots épars et quelques prières apprises pour sa Bat Mitzvah. Mais rien de fluide.

Elle travaille dans la communication et jongle avec les mots toute la journée. L’idée de pouvoir échanger en hébreu l’intriguait depuis longtemps. Alors quand je lui ai parlé de l’Oulpan intensif d’été à l’ECUJE, elle n’a pas hésité longtemps.

Elle a décidé d’adapter ses horaires pour rejoindre le cours en matinée et en présentiel que j’ai choisi. Elle m’a dit : “J’ai envie de me retrouver avec d’autres et de m’immerger. J’en ai assez d’attendre ‘le bon moment’.”

Ce qui me touche, c’est que chacun a ses raisons pour se lancer. Certains veulent se préparer pour un voyage, d’autres veulent comprendre les paroles d’une chanson, certains cherchent un lien spirituel, familial ou identitaire. D’autres encore… veulent simplement se faire du bien.

Ce que nous avons trouvé à l’ECUJE, c’est un endroit où toutes ces raisons sont valables. Où l’on vous accueille là où vous en êtes. Où chaque cours est une fenêtre ouverte vers une culture, une meilleure compréhension de la société israélienne, une voix nouvelle à l’intérieur de soi.

Et puis il y a cette joie discrète mais réelle : celle de progresser ensemble.

J’ai d’ailleurs identifié 5 bonnes raisons d’apprendre l’hébreu maintenant à l’ECUJE

– Parce que c’est une langue vivante – vraiment vivante.
L’hébreu moderne, c’est un miracle linguistique du XXe siècle. Une langue ancienne remise en mouvement, que vous entendez dans les rues de Jérusalem, dans les séries israéliennes, dans les chansons de Noa ou de Harel Skaat.

– Parce qu’apprendre une langue, c’est apprendre une culture.
En 4 semaines à l’ECUJE, j’ai appris bien plus que des mots. J’ai découvert des expressions du quotidien, les subtilités du « ma pitom ? » et les débats autour d’un café au lait « hafoukh ».

– Parce que c’est plus accessible qu’on ne le pense.
Je pensais que l’hébreu serait trop dur. Mais les profs de l’ECUJE sont formidables : pédagogues, patients, souvent natifs. En classe, j’étais entouré de gens comme moi : étudiants, retraités, jeunes pro, passionnés de culture israélienne.

– Parce que l’été, c’est le bon moment.
Pas de surcharge. Juste un rythme intensif, 4 jours par semaine, pour enfin s’y mettre. Chaque cours est un déclic.

– Parce qu’on n’est jamais trop débutant… ni trop avancé pour progresser.
L’année dernière, j’ai vu dans ma promo des faux débutants reprendre confiance, des intermédiaires libérer leur parole, et des avancés affiner leur style.

Si vous avez envie de donner un vrai coup d’accélérateur à votre hébreu cet été, il n’y a pas de meilleure adresse. Moi, j’ai signé pour un deuxième été. Et vous ?